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20 juin 2024

L’aliénation parentale, parlons-en !

L’aliénation parentale, qu’est-ce que c’est ? Pourquoi s’agit-il d’un sujet chaud dans l’actualité ? Commençons par la base.

La violence conjugale à plusieurs effets collatéraux sur la victime. Cela s’étend bien au-delà de la perte de confiance en soi et de la peur. Les répercussions se font même sentir dans les liens sociaux et le rapport d’égalité que la femme devrait entretenir avec son partenaire.

D’ailleurs, dans une relation où la violence sévit, il ne faut pas oublier que c’est le partenaire qui fait le choix d’exercer un rapport de puissance, déstabilisant ainsi l’équilibre du couple. Faisant de la violence conjugale, un contexte particulièrement favorable à l’apparition de l’aliénation parentale.

C’est un concept qui traduit le désir de se venger, de contrôler l’enfant et l’ex-conjointe. Il peut également être apporté par la crainte de perdre l’enfant ou d’être abandonné. Parfois, il s’agit de réparer l’humiliation et la blessure narcissique du partenaire. Lorsque cela devient la motivation de celui-ci, l’éloignement de la conjointe et la rupture du couple sont en cause.

L’enfant aliéné affiche de façon chronique une absence d’ambivalence envers le parent rejeté. Il considère donc le parent victime comme complètement mauvais par opposition à l’autre parent. Il prend ainsi la décision de rejeter le parent aliéné et nie l’influence du parent préféré.

Son animosité et son rejet peuvent s’étendre à la famille et au réseau social du parent visé. Il peut également dénigrer, avoir un langage vulgaire. L’enfant pourrait donc frapper le parent victime, s’il a vu l’autre parent le faire. Il pourrait aussi dire des phrases reprises du parent aliénant. Cela donnera l’impression d’entendre mot pour mot les paroles du partenaire de la bouche de l’enfant.

L’enfant aliéné est un enfant « programmé », victime d’une violence psychologique qui ressemble à un lavage de cerveau. L’enfant de 9 à 12 ans serait le plus vulnérable à l’aliénation parentale. En effet, il est capable d’appréhender la situation de ses deux parents, contrairement aux enfants plus jeunes, mais incapables de mettre la distance nécessaire qui est propre aux plus âgés.

À la lumière de ces informations, il est donc plus simple de comprendre en quoi l’aliénation parentale est un sujet qui revient dans les médias, souvent, aux côtés de cas de violence conjugale. Les parents victimes sont souvent incompris et pris dans le cercle vicieux du conjoint aliénant, par fatigue ou détresse. Il peut donc être difficile pour les différents intervenants de départager les signaux.

Ces situations d’ambiguïtés sont, pour la plupart,  à l’origine des débats sur nos médias.

Toutefois, il est important de se rappeler que dans ces conditions, ce n’est pas la faute de l’enfant et que ses agissements ont une cause extérieure. Pour le parent victime, il est nécessaire d’être patient et d’aller chercher le support nécessaire auprès de l’entourage et d’intervenants.



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